Le gouvernement français, par l’intermédiaire du ministre de l’économie Antoine Armand, demande des garanties de Sanofi concernant la production du Doliprane en France avant la vente d’une participation majoritaire de son activité Opella à l’investisseur américain Clayton Dubilier & Rice.
Cette vente suscite des inquiétudes, notamment des syndicats craignant des suppressions d’emplois. Le Doliprane, étant le médicament le plus vendu en France, soulève des préoccupations politiques, représentant un test pour le nouveau gouvernement sur sa politique industrielle. Des législateurs demandent des garanties solides pour protéger les intérêts français, incluant la préservation des emplois, du volume de production, et de la recherche en France.
Antoine Armand a affirmé que l’État pourrait bloquer l’accord si les conditions ne sont pas respectées et envisage même une prise de participation de l’État pour protéger ces intérêts. Des options sont à l’étude, y compris une participation de la BPI ou une action privilégiée pour accorder des pouvoirs spéciaux à l’État.