Les médicaments anti-obésité comme Wegovy, Ozempic et Mounjaro, développés à l’origine pour le diabète mais utilisés pour la perte de poids arrivent en France. En permettant une réduction de poids significative, ces traitements transforment la vie des patients obèses, certains rapportant une amélioration considérable de leur santé et qualité de vie. Cependant, cet engouement pose des défis : des effets secondaires comme des nausées, des vomissements et de la fatigue sont courants, et ces médicaments ont un coût élevé, ce qui les rend peu accessibles à tous.
La forte demande mondiale a créé des pénuries qui affectent les patients diabétiques pour lesquels ces médicaments sont cruciaux. Par ailleurs, l’industrie pharmaceutique voit dans ces traitements un potentiel financier considérable. Les géants du secteur investissent donc massivement dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments similaires pour répondre à la demande croissante, en particulier dans des pays où l’obésité est un problème de santé publique majeur.
Cela soulève aussi des questions éthiques et sociales sur l’élargissement de l’usage de ces médicaments, notamment pour les patients non diabétiques cherchant uniquement à perdre du poids. Certains experts alertent sur la nécessité de réguler leur utilisation pour éviter des dérives commerciales, tout en assurant que les patients diabétiques puissent accéder à leurs traitements. Ce sujet touche également des préoccupations plus larges sur la médicalisation de l’obésité et sur les implications d’un usage potentiellement à long terme de ces médicaments.
Ces médicaments représentent un tournant dans les traitements de l’obésité mais nécessitent une gestion éthique et des régulations pour éviter les dérives et garantir leur accessibilité pour les populations les plus à risque.